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} concours d’écriture 2015

Retour en images sur la cérémonie de remise des prix du concours d’écriture 2015, au coeur du Salon du livre de Chaumont (Haute-Marne), en présence de notre partenaire presse La Voix de la Haute-Marne, de Joël Moris, Directeur à la culture de la ville de Chaumont et Sandrine Bresolin, directrice des Silos, Maison du Livre et de l’Affiche.

Nos trois lauréats de cette année :

Marie-Claude Galloyer

26 juin 1944, originaire de La Ferté-sur-Aube Haute-Marne
Chaumontaise un temps, ancienne de Sainte Marie et puis infirmière à l’hospital.
Mariée, 2 enfants.
Lectrice d’histoire et de poésie depuis le temps des récitations dans sa petite école de La Ferté.
Membre du club de poésie de Maisons-Laffitte.

Esteban Mumblet

Esteban Karl Ernesto Mumblet est né en 1972 de la rencontre improbable de sa mère, autonomiste galicienne joueuse de gaïta, et de son père, Sean, activiste irlandais, joueur de Uilleann pipes lors du second festival interceltique de Lorient.
Son enfance est marquée par la vie semi-clandestine de sa famille militante et par les rencontres avec les grandes figures de la cause autonomiste partout en Europe. Sa famille choisit définitivement la France comme patrie de cœur et de conviction. La foi catholique — trait d’union entre ses parents au même titre que la musique celtique et l’amour de la langue française (qui est devenue sa langue maternelle) — est pour Esteban une source de sérénité aujourd’hui ; ce qui ne fut pas toujours le cas. Déchiré à l’adolescence entre la fidélité à la cause et un élan profond vers une forme élevée de mysticisme, Esteban entre au séminaire de l’Opus Dei. Mais les écrits du fondateur sur les femmes et les classes sociales les plus humbles l’amène très vite à prendre ses distances. Il se lance à son tour sur les chemins ; tour à tour, pèlerin de Compostelle, roadie de jazz expérimental, représentant en encyclopédie de jardinage,…
Amoureux de la vie sauvage, désirant une vie simple et authentique, fasciné par les figures de Denis Diderot, Louise Michel et de Charles de Gaulle, il en vient tout naturellement à se fixer en Haute-Marne où il devient guide pour les touristes urbains à la recherche d’une proximité avec la Création ou une forme d’érémitisme inspiré des Cisterciens.
Il écrit depuis toujours mais ne jugeait pas ses élucubrations dignes d’être présentées au public. Un de ses amis a envoyé un de ces textes à un concours littéraire où il fut remarqué. Il est aussi verbicruciste et collectionneur de mots rares.

Gaël Vray

Professeur de français, j’ai toujours été attirée par les histoires, le monde de l’imaginaire, en littérature et au cinéma. J’ai une vraie prédilection pour l’étrange, le fantastique, les histoires qui pointent du doigt les limites de notre compréhension, les mystères qui constituent notre monde et notre existence même. La littérature gothique de la fin du XIXème siècle ainsi que les romans de Franz Kafka sont mes œuvres fétiches. Lorsque Claire Gondor de la médiathèque de Langres a proposé un atelier d’écriture en préparation du concours Dis-moi dix mots, je me suis lancée dans l’aventure. Ces ateliers m’ont apporté un véritable élan de plaisir, celui de jouer avec les mots, de donner forme à ces personnages et situations qui chuchotent du fond de mon imagination et que les multiples obligations de la vie quotidienne ne me laissent pas le temps d’ écouter. Encouragée par Claire et les membres de l’association L’autre moitié du ciel, j’ai écrit plus régulièrement et participé à plusieurs concours d’écriture qui ont récompensé mes nouvelles, à mon plus grand bonheur. Le thème de cette année, « vers l’Est », m’a immédiatement transportée dans les plaines impitoyables et glacées de Russie, ce qui me conduisait inévitablement à écrire une nouvelle tragique. A partir de cette nécessité, j’ai pensé à tous ces soldats qui ont péri en rêvant d’assaillir la Russie. Mon imagination se nourrit des voyages que j’ai effectués. Les paysages qui m’inspirent le plus sont américains et écossais.

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